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Coups de coeur

Une entrée surprenante dans le monde des champignons, pour apprendre à les reconnaitre.

Certains ont le nom d’un animal, d’autres poussent sous certains arbres.

On apprend qu’il existe plus de 100 000 espèces de champignons (des microscopiques, des macroscopiques…) et ils qu’ils sont classés en 3 types : les mycorhiziens, les parasites et les saprophytes.


Le premier album d’Anne Zeum est véritablement psychédélique !

Guston le jardinier est le maître de son jardin et entend bien le rester. Alors quand il s’aperçoit que les limaces grignotent ses plantureuses salades, c’est la manière forte qu’il emploie. Intoxiquées, les limaces décèdent une à une… Mais ça ne s’arrête pas là, toute la chaîne alimentaire est touchée ! Les habitants du potager s’unissent alors pour faire tomber Guston.


Belette est une fillette de sept ans qui vit seule dans une étrange maison, hors du village, à l’orée du bois. Pourquoi seule ? C’est comme ça ! Un matin, partie à la recherche de champignons, elle tombe sur un gigantesque lapin (4725 cm !), inanimé et silencieux. Belette prévient tout le monde. Les adultes s’inquiètent de cette présence insolite, ses amis enfants non, ou tout de même un peu suite aux réactions des adultes. Belette, elle, n’a pas peur. Le temps passe.


Lillian Alling, russe, cherche désespérément un emploi dans le porno. C’est qu’il faut bien vivre à New-York. De refus en échec, Lillian désespère. Elle ne s’effondre pas, elle réagit en arborant son sac à dos.

Lillian est sur les routes, à pied, dans le but de rentrer dans sa Russie natale par le détroit de Bering. Le spectateur est dans les pas de la protagoniste, sa détermination, ses vols, sa débrouille, ses brèves rencontres. Nous traversons les paysages américains et canadiens, parmi lesquels Lillian s’adapte, se confond, résiste. Jusqu’où ira cette fuite ?


Un ornithologue passionné et érudit se met en quête de celui qui lui résiste : le canard. Pour cela, il confectionne un appeau qu’il perfectionne au gré de ses échecs : le son qui en sort n’est jamais celui recherché. A chaque fois un nouvel animal apparaît : une grenouille, un corbeau, un crocodile… Le bon « coin » va finalement sortir au moment où l’on s’y attend le moins. L’autrice joue alors habilement avec la polysémie du titre.


Pour son projet d’exposition grandeur nature The wrinkles of the city, JR a sillonné les plus grandes métropoles en photographiant des hommes et des femmes du troisième âge, et en les exposant en grandeur XL sur les immeubles de chaque ville.


À Nice, une mère et son fils, qui s’entendent très bien ont le projet de monter ensemble un hôtel. Rosa a 42 ans, Lino 23 ans, tous les deux sont très volontaires et séduisants, ils semblent avoir tous les atouts pour réussir. Mais, un jour, la police arrête Lino, suspecté du meurtre d’un jeune garçon. Rosa va se battre de toutes ses forces pour le défendre. Un malaise diffus attrape alors le lecteur, le doute peut naitre, comment protéger un fils peut être coupable ? Jusqu’où peut aller l’amour maternel ?


Olga a six ans et déménage pour la septième fois. Ses parents adorent l’aventure et ont décidé cette fois-ci d’habiter dans une vieille maison à côté d’une mystérieuse forêt.

Tout en s’installant dans sa chambre, la petite fille découvre une toute petite porte dans un mur. Elle fait la connaissance d’un petit lutin hargneux qui l’invite à aller dans la forêt. La forêt, où ses parents sont allés se promener et d’où ils ne sont pas revenus.

Avec du courage, l’aide de son chat et du lutin, elle va essayer de sauver ses parents du danger qui les attend…


Alexis gît sous un carré d’herbe, il ignore pourquoi il est encore là. Ses proches parlent de lui, s’interrogent sur les raisons de sa mort et viennent au cimetière. La visite qu’il préfère est celle de sa petite sœur. La présence de sa mère est silencieuse, puis elle s’éloigne, elle préfère chercher dans le passé de son fils et nous embarque dans sa quête de réponse…Étonnement, alors qu’il devrait être sombre, ce roman poétique et doux laisse le lecteur sur une sensation de sérénité. 

Patricia


Un très beau récit croisé d’un père et d’une fille qui vivent ensemble à Beyrouth dans les années 80 et qui doivent se séparer, puis se retrouver. Dans un style saisissant, l’auteur nous emmène dans une histoire d’amour pudique entre deux personnages qui se sentent différents. Comment vivre quand la société demande de choisir un camp et que l’on ne se sent d’aucun ? Comme « des mauvaises herbes » ils trouvent la force d’avancer. Un dialogue tout en finesse sur des liens tourmentés et tendres entre un père et sa fille.

Patricia